Choisir une thérapie devient rapidement compliqué tellement « l’offre » est diversifiée.
source Catherine Fenouillas – Art-thérapeute certifiée RNCP – Bordeaux (33)
Avez-vous pensé à l’art-thérapie ! Il s’agit d’une méthode qui consiste à stimuler les capacités créatives d’une personne en vue d’atteindre un soulagement des tensions internes et une amélioration de l’équilibre émotionnel. Il s’agit donc d’un soin psychique adapté de la toute petite enfance à la fin de vie.
Voici 10 bonnes raisons de choisir l’art-thérapie :
1. Une thérapie brève pour toute personne en souffrance : Permettre à toute personne en souffrance de « reprendre en main » sa santé psychique, de retrouver son équilibre émotionnel…dans un temps le plus bref possible fait partie des objectifs de l’Art-thérapeute.
L’art-thérapie s’adresse à tous et concerne de nombreuses problématiques : de l’enfance ou de l’adolescence, de la communication (dysphasie, autisme, Syndrome d’asperger, mutisme sélectif), du développement (Retard, troubles envahissant du développement), du comportement (attention, hyperactivité, opposition, etc..), de la séparation et de l’attachement, cognitifs (mnésiques, Démence, maladie d’Alzheimer), d’addiction (alcool, substances toxiques, cigarette, médicaments, jeux, etc…), de l’humeur (bipolaire, dépression), anxieux (panique, phobies, agoraphobie, manque de confiance en soi, etc…), de la conduite alimentaire (anorexie, boulimie), du sommeil (insomnie, narcolepsie, cauchemars,etc..) , du contrôle des impulsions (automutilations, kleptomanie, pyromanie, stress, TOC, burn-out, passage à l’acte), relationnelles (parent-enfant, couple, fratrie, problèmes familiaux, etc…), psycho-traumatiques (accident, agression, harcèlement moral ou sexuel), de l’adaptation et autres troubles (deuil, sensibilité, problèmes religieux, baby-blues, etc…)…
2. L’éthique : L’éthique de l’art-thérapeute est régit par le code de déontologie qui donne un cadre de référence précisant les obligations envers toute personne prise en charge par l’art-thérapeute et sa production en séance, celles envers les autres professionnels collaborant avec lui, celles concernant le retour sur sa pratique, sa démarche de connaissance de soi et celles d’une perpétuelle recherche sur sa pratique professionnelle et artistique.
Je citerais le poète Pierre Reverdy : « L’éthique, c’est l’esthétique de l’intérieur ».
3. Les entretiens préliminaires : Chaque suivi art-thérapeutique est engagé après entretien(s) préliminaire(s) y compris si l’art-thérapeute intervient sur indication ou sur prescription médicale. Le patient est conduit à préciser sa demande et l’art-thérapeute est tenu de présenter l’art-thérapie telle qu’il la pratique. Cet entretien vous permet de faire rencontre et de vous sentir en confiance. Ainsi, l’art-thérapeute engage le suivi suite à votre consentement. Choisir reste la possibilité du patient et de l’art-thérapeute tout au long du suivi.
4. Un mode d’expression accessible à tous : L’art-thérapie se détache des codes esthétiques, des connaissances artistiques ou musicales. Elle défie les mécanismes de défense verbaux et convient particulièrement à ceux qui n’ont pas envie de parler d’eux ni de leur mal-être. Choisir un moyen d’expression non verbal est une opportunité facilitante liée à l’intuitif et à la spontanéité. Ainsi se déploient l’expression vocale, instrumentale, gestuelle, picturale, graphique mais aussi les bricolages de matières, d’objets improbables de la vie courante, les jeux poétiques, les improvisations sonores…
5. La méthode : L’art-thérapeute propose un dispositif sous forme d’une invitation et chacun s’en saisit à sa guise. Les objets, les matières, les images, les couleurs, les formes… inspirent la créativité et engendrent l’expression au-delà des mots, la créativité, l’expression créatrice, l’expression de soi. Rien n’est imposé, rien n’est attendu. Seul le travail psychique est important. L’art-thérapeute s’engage à diffuser une information précise permettant de différencier clairement sa discipline des médiations artistiques, des activités ré-éducatives, d’animation ou des pratiques occupationnelles.
6. La bienveillance, le non-jugement et le secret professionnel : L’art-thérapeute se place dans la lignée de la psychologie humaniste et positive et privilégie la bienveillance, le relation centrée sur la personne et non sur l’objet de sa production. Il privilégie le non-jugement et la non-interprétation… L’art-thérapeute respecte l’intégrité et les valeurs propres du patient, dans le cadre de son accompagnement thérapeutique. Il agit dans l’intérêt du patient et se conforme au principe du secret professionnel.
7. Les effets : Les patients sont étonnés de la rapidité avec laquelle l’art-thérapie leur procure des bienfaits. Ils retrouvent une certaine joie de vivre, une meilleure confiance en eux, un peu plus d’estime envers eux-même… et sont surtout surpris de (re)découvrir la puissance du processus créatif.
8. Des praticiens de qualité : La pratique de l’art-thérapie en tant que soin psychique auprès de personnes fragilisées impose une formation professionnelle de qualité et d’agir dans le respect de la personne et des lois. Choisissez donc un(e) art-thérapeute ayant suivi une formation reconnue (Master, DU ou certificat professionnel RNCP) et qui travaille selon un code de déontologie. Cela vous apporte un minimum de garanties face aux pratiques « improvisées », farfelues, à celles relevant de l’ésotérisme voire aux charlatans ou milieux sectaires.
9. Le suivi : Thérapie brève ne signifie pas que tout va être réglé en une séance. Le rythme des séances est induit par la problématique. La régularité dans le suivi est un gage de réussite de la méthode où les deux parties s’engagent : l’art-thérapeute et le patient. Chaque séance est indépendante car le patient est accueilli dans l’ « Aujourd’hui et maintenant ». L’art-thérapeute ne le fige pas sur une situation passée.
10. Un vrai thérapeute sans prétention sur son patient : L’art-thérapeute accueille la libération des émotions sans être un « pousse à dire », sans se considérer comme une béquille ni un « maître ». Il respecte votre singularité, votre liberté personnelle y compris celle de ne pas poursuivre le suivi. Il vous guide pour apprendre à faire avec « ce que vous êtes », à mieux comprendre les mécanismes de l’inconscient et vous accompagne d’une manière dynamique vers l’autonomie !
Choisir d’expliquer mon métier en toute modestie pour vous faciliter le choix d’un(e) art-thérapeute professionnel fut mon humble objectif.
Bien à vous !